Ambiance de rue
-Calèche! Calèche? s’époumone le cocher.
J’accompagne mon « No, thank you » d’un petit sourire.
-Very cheap! Do you know the price? insiste-t-il.
Cette fois je lui fais un va et vient de la main pour lui signifier que je n’ai pas besoin de ses services… avec le même sourire.
-My horse « Ferrari »!
Malgré son insistance, l’échange reste cordial.
Sa « Ferrari » m’emboîte le pas en longeant le trottoir le temps pour le cocher de formuler une dernière proposition. Puis, la cravache claque dans les airs, l’attelage se faufile dans la circulation à la recherche d’un autre touriste.
J’accompagne mon « No, thank you » d’un petit sourire.
-Very cheap! Do you know the price? insiste-t-il.
Cette fois je lui fais un va et vient de la main pour lui signifier que je n’ai pas besoin de ses services… avec le même sourire.
-My horse « Ferrari »!
Malgré son insistance, l’échange reste cordial.
Sa « Ferrari » m’emboîte le pas en longeant le trottoir le temps pour le cocher de formuler une dernière proposition. Puis, la cravache claque dans les airs, l’attelage se faufile dans la circulation à la recherche d’un autre touriste.
Si on recherche les atmosphères d’arrière-boutiques égyptiennes où la poussière est plus ancienne que les objets en vente, les échoppes qui longent le mur d’enceinte du Winter Palace sont des petits bijoux de décalage temporel. En vitrine quelques photos en noir et blanc et quelques cartes d’Egypte terminent leur délavage au soleil. Un peu plus loin, des étagères accueillent des tirelires en forme de pyramide, le mug d’Osiris, le cendrier de Toutankhamon, une assiette décorée au buste de Néfertiti, des canopes miniaturisées, des scarabées de toutes les couleurs, des parures égyptiennes, un pectoral pour les grandes occasions, un pyramidon en plexi contenant un scarabée, des obélisques en verre gravé avec des hiéroglyphes, de petits Anubis couchés, une Bastet en bougeoir, …
« Séthi » pas beau ?
On pourrait percevoir un trait d’ironie voire, une pointe de mépris dans mes propos, et cependant…
En fin de journée, après des heures de visites dans les tombes de la Vallée, un petit passage devant les boutiques, cela détend l’atmosphère. Mais je ne suis pas « las » de critiquer la marchandise et pourtant ce genre de petites boutiques fait aussi partie du décor et de l’ambiance locale, et je serais le premier à regretter leur disparition.
Alors j’arrête de saper les petits commerces. D’autant qu’en ce moment, la conjoncture n’est pas très favorable, pour eux.
A propos de « petits commerces », un petit marchand de journaux opère devant le Winter Palace. « Le Monde » (le journal) sous le bras il sillonne le trottoir en proposant un panel de la presse internationale aux visiteurs de passage. Il est d’une gentillesse « craquante ». Au moment où je vous en parle, j’ai envie de reprendre un billet d’avion pour Louqsor, non seulement pour voir ou revoir toutes ces merveilles de l’Egypte Ancienne, mais aussi pour retrouver ce marchand et lui acheter tous les journaux du « Monde » (le journal).
