ommy part en avant pour se faire une idée du chemin à emprunter pour effectuer le tour du cratère.
Accompagné des deux Indonésiens, nous le voyons avancer le long du cratère.
De l’endroit où nous sommes, la pente paraît insurmontable. Le terrain est particulièrement accidenté. Progresser dans cette cendrée qui se dérobe sous chaque pas, donne l’illusion de faire du sur place. Il nous faut renoncer au projet de faire le tour du cratère.
La pente est trop raide et le terrain est glissant par endroit.
C’est l’heure du lunch. Nous décidons de pique-niquer au sommet du Gunung Api. Nous profitons de la pause pour faire le point, mais aussi pour trouver un autre chemin pour le retour.
Tommy prend le temps de photographier certains plans du paysage.
Tommy prend le temps de photographier certains plans du paysage.
Tommy examine avec les deux guides locaux un moyen pour atteindre l’endroit où la coulée de lave a recouvert le village. Finalement la décision est prise. On descendra droit devant! Cela nous paraît tout d’abord impossible. Mais c’est lui le spécialiste. Il sait ce qu’il fait.
es deux guides nous quittent ici. Ils rebroussent chemin pour prévenir le capitaine de venir nous récupérer au bas de la pente. Quant à nous, le chemin que nous allons emprunter nous donne le vertige.
La pente est terrrrrrrible. Avant d’entreprendre la descente, Tommy nous donne quelques conseils:
Si nous sentons que l’accélération risque de nous entraîner dans une chute en avant, le bon réflexe à avoir consiste à s’accroupir le plus vite possible. Ne pas marcher dans les crevasses, car ce sont les endroits qui sont de moindre épaisseur par rapport aux zones encore actives.
Allez! On part au casse-pipe!
On s’accroche à ce qu’on peut, mais de préférence, pas à son voisin !
Et on ne fait pas dégringoler des pierres sur la tête des autres…
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Depuis le sommet, la pente semble raide.
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Nous progressons comme des crabes.
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La pente est impressionnante.
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Nous effectuons la descente en suivant la langue de lave.
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Au milieu des ruines on distingue ça et la des vêtements que les villageois n’ont pas eut le temps d’emporter.
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Il ne reste rien du village.
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Un bananier aux pieds de Véro.
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(De gauche à droite) Tom A. Casadevall et son fils Thomas J. Casadevall, géologue américain.