Le plus grand sanctuaire angkorien.
Le temple-montagne représente le mont Méru, lieu où résident les dieux. Il est entouré d’un océan figuré ici par les douves. Chaque tour est formée par la superposition de blocs de pierre de dimensions décroissantes. La tour centrale devait abriter la statue de la divinité, mais elle n’a pas été retrouvée. Les escaliers qui mènent à l’endroit le plus sacré et le plus vénéré du temple sont particulièrement raides. Ils marquent pour le pèlerin le chemin à parcourir pour atteindre les lieux divins.
La bataille de Lanka
Le visiteur découvre « La Bataille de Lanka » sur plus de 50 m de bas-reliefs. Cette partie du Ramayana retrace le combat mythique entre les armées de Vishnou et celles du démon Ravana qui exerce son autorité sur l’île de Lanka (Sri Lanka actuel). Les exactions de Ravana ont indisposé les dieux qui chargent Vishnou d’intervenir. Ce dernier s’assure la collaboration de l’armée des singes pour affronter Ravana qui détient son épouse Sita prisonnière dans l’île de Lanka. Hanuman, un général de l’armée des singes sera chargé de découvrir le lieu de détention de Sita.
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La bataille de Kurukshetra
Le Mahabharata est considéré comme le poème épique le plus long jamais écrit. Il décrit la rivalité qui oppose deux clans, les Pandavas et les Kauravas. L’affrontement atteint son point culminant au cours de la bataille de Kurukshetra. Au niveau des symboles, cette bataille représente la victoire du bien sur le mal. La bataille décrite dans cette épopée dura plus de deux semaines et vit l’anéantissement du clan des Kauravas après que leur chef fut atteint par un millier de flèches. L’aîné des Pandavas sera finalement couronné. Sur le bas-relief les deux armées se font face. Les Kauravas occupent la moitié gauche du mur, l’armée des Pandavas la moitié droite.
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Le pavillon de coin sud-ouest
Le pavillon de coin sud-ouest contient quelques bas-reliefs remarquables:
1)Le démon Ravana armé de vingt bras secoue le Mont Kailasha afin de perturber la méditation de Shiva.
2)Le singe Valin se meurt, atteint à la poitrine par une flèche tirée par Rama (un avatar du dieu Vishnou).
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La procession des armées de Suryavarman II
La première partie des bas-reliefs de la galerie ouest représente le monarque Suryavarman II donnant une audience dans son palais. La seconde section illustre l’armée khmère en marche. Outre les fantassins, on distingue des cavaliers et des éléphants. Le roi Suryavarman II et 19 de ses généraux montent des éléphants de guerre . Notons au passage que le souverain dépasse toujours en taille les autres personnages et qu’il est entouré d’un grand nombre de parasols. Suryavarman II apparaît sur son éléphant à mi-chemin du bas-relief. Le cortège comprend aussi des musiciens. On distingue divers instruments tels que conques, flûtes, trompes, tambours et gong. D’autres guerriers, moins disciplinés que les Khmers apparaissent dans la procession. Certains semblent porter la moustache et la barbe. Ils ont les cheveux longs. Leurs parures et leur aspect diffèrent des guerriers khmers. On n’a pas vraiment identifié ces étranges guerriers dénommés Syam Kuk, alliés de Suryavarman II. Certains y voient des mercenaires siamois, des tribus Thaï ou Lao. D’autres les identifient comme des aborigènes des confins nord-ouest de l’ancien empire khmer, peut-être des Kuy.
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Paradis et enfer
Ce bas-relief long de 63 mètres est construit sur trois niveaux distincts: le niveau supérieur est consacré au ciel et aux élus, le niveau central est réservé aux vivants tandis que le niveau inférieur rassemble les damnés dans les Enfers. Hommes et femmes sont menés devant Yama, le dieu du jugement et des morts. Le dieu est aisément reconnaissable, car il se tient sur son buffle. Il possède de nombreux bras, tous armés d’un bâton. Lui seul connaît les actes de chacun et est à même de porter un jugement. Il est à noter que dans le cas d’un châtiment, il ne sera que provisoire, car il n’y a pas de damnation éternelle dans l’hindouisme. Les supplices sont néanmoins aussi variés que terribles: battus, pendus par les pieds, attaqués par des bêtes féroces, brûlés, cloués, sciés en deux, les os brisés, jetés dans une fosse remplie de vers, etc.
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Le barattage de l’océan de lait.
Dans des actions opposées, les démons (asuras) et les dieux (devas) tirent sur le corps du serpent Vasuki, roi des Nâgas, qui s’est enroulé autour de l’axe du monde, le mont Mandara.
Cette action de va et vient baratte l’océan de lait et produit le nectar de l’immortalité, l’amrita. Durant le barattage, Vishnou, sous la forme de la tortue Kâma (Kurma), soutient le mont Mandara.
C’est au cours du barattage de l’océan de lait que naissent les Apsaras, nymphes divines.
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