Inde et son tourbillon humain, sa multitude de petites scènes qui se déroulent sous nos yeux à chaque instant. Attirante et repoussante à la fois. L’Inde qui passionne les uns et qui déprime les autres.
Endroit magique qui ne laisse personne indifférent. Certains s’y perdent tandis que d’autres s’y cherchent. Pays aux saveurs délicates, aux épices rouges et ocre, mais aussi pays démesuré où l’individu n’existe qu’à travers sa caste.
Inde, pays de contrastes qui trouble le visiteur en provenance d’Europe.
Culture dans laquelle on ne perçoit plus ses points de repères.
Il faut réapprendre à vivre en société… car la société indienne suit d’autres codes.
Société complexe que l’Européen réduit souvent à une série de clichés. Dans cet univers qui vit sans sécurité sociale et sans allocation de retraite, la famille et les enfants en particulier constituent une assurance pour les mauvais jours.
Inde est sans doute le pays au monde qui rassemble la plus large diversité de professions.
Du nettoyeur d’oreilles en passant par celui qui loue ses services pour faire la file à votre place. Tout ici devient possible. Vendeur de dentiers en seconde « bouche », portefaix, conducteur de pousse-pousse, redresseur de clous usagers, barbier ou coiffeur ambulant, livreur de déjeuners dans les commerces et les entreprises, marchande de guirlandes de jasmin, …
industrie du cinéma indien se porte bien, avec 3,5 milliards de billets vendus sur une année (chiffres de 2009). Principalement concentrée à Bombay, d’où son nom Bollywood (contraction de Bombay et Hollywood), elle produit plus de 1500 longs métrages chaque année: histoires d’amours contrariés, mélodrames, comédies musicales, grandes fresques historiques se partagent les affiches.
Le cinéma indien est très populaire. Pour 30 roupies (0,45 €) les plus démunis peuvent se payer quelques heures de rêves. Les films indiens durent en moyenne entre deux heures trente et trois heures.