9Faire l’ascension du rocher de Sigiriya (370m)
Un site classé au patrimoine mondial de l’humanité
Planté dans la campagne cingalaise entre Dambulla et Polonnaruwa, à 160 kilomètres de Colombo, le Rocher de Sigiriya est classé par l’UNESCO, depuis 1982, au patrimoine mondial de l’humanité.
Un lieu historique empreint de méditation, de raffinement et de violence.
Au 3e siècle avant J-C, Sigiriya abritait un monastère. Mais en 477 après J-C, intrigues de palais, complots, trahisons et vengeance vont amener le prince parricide Kassayapa à se réfugier au sommet du rocher. Les chroniques de l’époque indiquent que devenu roi à son tour, Kassayapa transforma le rocher en palais fortifié et en fit le centre du royaume.
Sigiriya était protégé de remparts. De nombreuses marches furent creusées dans la roche pour permettre aux
sentinelles de se déplacer d’un poste d’observation à l’autre. Après la mort du roi Kassayapa, le site retourna aux moines et à la méditation.
En tuk-tuk de Dambulla à Sigiriya
Retour sur le site, trente ans plus tard.
Nous quittons Dambulla à 8h30 du matin. La journée s’annonce chaude (32°) et ensoleillée.
D’après le chauffeur du tuk-tuk, il ne faut guère plus de 45 minutes pour atteindre Sigiriya. Notre première visite du site remonte à une trentaine d’années et nous appréhendons quelques changements.
De fait, le site et les alentours ont connu des aménagements importants. Les jardins et les dépendances au pied du rocher ont été restaurés. Un musée a été construit. Un parking, des toilettes, une buvette et un office de vente des tickets ont trouvés place à l’entrée du site.
Le ticket d’entrée s’élève à 30 US dollars par personne. Le coût est exagérément élevé, mais ils peuvent le faire étant donné l’affluence des visiteurs.
Le prix comprend l’entrée au musée ainsi qu’un petit DVD sur le Rocher du Lion.
Le chauffeur doit également faire la file pour obtenir un permis pour garer son véhicule.
Si le pays a retrouvé la paix après des années d’hostilités internes, les mesures de sécurité sont restées en place un peu partout.
Le contrôle des billets s’accompagne d’une fouille des sacs.
La balade pour atteindre l’escalier qui permet de gravir le Rocher est agréable et court dans des allées ombragées.
De nombreux touristes occidentaux, asiatiques, mais aussi locaux fourmillent sur le site.
Après plusieurs paliers, nous arrivons devant un escalier en colimaçon qui donne accès aux fresques qui décorent la paroi du rocher. En fait, il y a deux escaliers: l’un pour monter, l’autre pour descendre. Ils sont complètement grillagés car la passerelle qui permet d’admirer les peintures surplombe le vide. Plusieurs gardiens se chargent de sécuriser la visite en évitant qu’un trop grand nombre de personnes ne s’engagent en même temps sur la passerelle.
Suite de l’article :
« Les demoiselles de Sigiriya«
