Pour plus d’infos rendez-vous sur le site de l’Ommegang
e Londres à Berlin, de Katmandou à Shanghai, de Tokyo à Honolulu, de Singapour à Bornéo, des Niagara falls au Machu Picchu, de Lisbonne à Dakar, d’Ephèse à Palmyre,…
Que de décollages, d’appareillages, de kilomètres de pistes, de voies ferrées et de couloirs aériens.
Toutes ces années consacrées à tournoyer d’un méridien à l’autre, à sauter de parallèle en parallèle avec les mêmes idées en tête: tout voir, tout découvrir, se rassasier d’émotions, de rencontres, de regards, faire le plein de souvenirs et d’anecdotes.
Voyageur invétéré, parfois épuisé, jamais blasé, toujours curieux, il arrive d’être tenaillé par le sentiment d’oublier quelque chose. De passer à côté, comme on dit. Toutes ces années à mettre la focale sur les destinations lointaines, nous font perdre de vue ce qui se trouve sous les yeux, si proche, trop proche peut-être. Comme si nous avions le nez planté sur un tableau que nous ne verrions plus.
Et puis un jour, un décalage de fuseau horaire dans les habitudes, nous amène à être là où nous étions absents depuis des décennies. Et c’est le bonheur de découvrir l’Ommegang, de se laisser emporter par ce tourbillon folklorique qui rassemble plus de 1400 figurants en costume du XVIe siècle.
Fallait-il être Japonais pour découvrir cette pépite culturelle bruxelloise plus tôt? Peut-être. Au Bruxellois que je suis, il fallut plus de soixante ans pour tomber sous le charme de ma propre culture. Sans doute que toutes ces années de périples autour du monde furent nécessaires pour m’éveiller à ce qui se trouvait sous les yeux. L’aventure, c’est aussi ici et maintenant.
Fallait-il être Japonais pour découvrir cette pépite culturelle bruxelloise plus tôt? Peut-être. Au Bruxellois que je suis, il fallut plus de soixante ans pour tomber sous le charme de ma propre culture. Sans doute que toutes ces années de périples autour du monde furent nécessaires pour m’éveiller à ce qui se trouvait sous les yeux. L’aventure, c’est aussi ici et maintenant.