Vingt-et-une années séparent les « duos » de photos
Grâce aux clichés que nous avions pris en 1992, nous avons retrouvé les mêmes lieux vingt-et-un ans plus tard.
Cliquez sur les duos d’images pour agrandir
n 1992, la presque totalité du territoire cambodgien était sécurisée par les troupes onusiennes. Du moins, c’était la version officielle qui était largement diffusée par-delà les frontières du pays. La réalité quotidienne contredisait cependant ces propos empreints d’un optimisme quelque peu exacerbé par la tenue de proches élections démocratiques. Quelques poches de Khmers Rouges restaient encore actives. A cette époque, les escarmouches n’étaient pas rares. En dehors des villes, il était prudent de s’informer au jour le jour, auprès des villageois ou des paysans pour connaître l’état de la situation dans la région visitée. Sur les sites d’Angkor, l’armée avait dépêché des soldats pour assurer la sécurité des visiteurs. C’est dans ce climat de tension que s’est déroulé le voyage de 1992, au Cambodge.
Présence des forces UN en 1992.
Militaire cambodgien de faction dans un temple en 1992.
En 1992, il fallait s’acquitter d’une somme forfaitaire de 100 dollars par personne pour circuler sur l’ensemble des sites d’Angkor.
La preuve de paiement était rarement contrôlée, mais elle était réclamée à l’aéroport, en quittant Siem Reap. Pour des raisons de sécurité, à cette époque, les touristes n’étaient pas autorisés à emprunter les voies terrestres pour se rendre à Siem Reap.
n 2013, le site d’Angkor aurait attiré quelque 4,2 millions de visiteurs étrangers (d’après le Ministère du Tourisme cambodgien). Ce boom touristique s’explique d’une part grâce à la sécurisation du territoire (le déminage est terminé) et par l’afflux massif de touristes en provenance des pays émergents de la région. Shanghaï, Hanoï et Singapour sont à moins de 2 heures d’avion de Siem Reap. Il n’en reste pas moins vrai que si le Cambodge a connu une croissance économique importante au cours de ces dix dernières années, le niveau de vie des habitants est encore très bas. A cette heure, le royaume reste dépendant de l’aide internationale.
Un tourisme en pleine expansion
Cliquez pour agrandir
-
Angkor envahi par le tourisme de masse.
-
Afflux massif de touristes en provenance d’Asie.
-
File d’attente pour la visite d’Angkor Wat.
En 2013, le système offre plus de souplesse et est plus économique.
Plusieurs formules de « passes »existent
(1 jour, 3 jours et 7 jours)
Pour plus de détails consultez la page suivante:
http://www.tourismcambodia.com/attractions/angkor.htm