Balades aux « Cinque Terre »
ette habitude qu’on a, à se décider, à la dernière minute! Il a fallu se contenter d’un hébergement trop cher face à la gare de La Spezia.
L’hôtel Firenze & Continentale n’a pour lui que le confort de ses chambres, le copieux buffet du petit déjeuner et surtout sa proximité avec la ligne de chemin de fer qui dessert les 5 petits villages classés au patrimoine mondial de l’humanité.
Une traversée de la ville vers le port qui accueille 2 énormes bateaux de croisière valide notre choix, c’est encore moins bien de ce côté. Heureusement la trattoria Nuova Spezia découverte par hasard sauvera la mise de ce patelin sans charme. Touristique ou pas, la carte de poissons est excellente. Cela nous change après 2 jours de régime pizza en compagnie des habitants du cru à proximité de la Sacra de San Michele.
Expérience culinaire à la Tratoria « La Nuova Spezia »
Depuis quelques années une partie des 14,6km de chemins côtiers reliant les 5 villages est inaccessible. Du coup, une carte forfait pour 1 jour suffit. Elle comprend l’usage illimité des trains, des navettes, des toilettes et des sentiers du parc. La solution idéale pour déblayer le terrain.
Corniglia
e village, le plus haut perché, est aussi le plus tranquille. Inutile d’épuiser nos forces avant les randonnées, nous empruntons la navette qui grimpe sec de la gare vers une placette centrale. A partir de là toutes les ruelles sont en escaliers et notre instinct nous guide dans ce dédale vers de vastes terrasses qui dominent la mer.
Partout des balcons fleuris, des menuiseries fraîchement peintes de couleurs méditerranéennes et des occupants qui déjà referment les persiennes et volets. Une chaude journée se prépare tandis que nous atteignons le premier sentier.
DE CORNIGLIA A VERNAZZA
(SVA portion 2C)
a randonnée de masse, c’est une première pour nous. L’occasion de croiser de nouveaux spécimens du genre humain, j’ai nommé le bélier-araignée. Se déplace en couple ou en petits groupes. Les femelles en avant-poste. Elles ouvrent la marche tête baissée leurs pattes avant prolongées par des greffes en titane qu’elle plantent sur toute la largeur du passage à un rythme qui ne souffre pas d’être ralenti par l’obstacle d’un promeneur arrivant en sens inverse. Et si par malheur, le dit promeneur s’arrête pour admirer le paysage ou prendre une photo, et qu’un de ses essaims le rattrape, une seule solution : se confondre avec la paroi rocheuse dans la position d’un Egyptien.